Introduction
J'ai pensé qu'un petit inventaire des plaques émaillées sur le thême de la para-bd pourrait être utile, aussi je vais vous présenter celles qui me plaisent, il y en à très certainement d'autres, pour lesquelles je n'ai pas trouvé d'infos ou pas de photos, .... si vous êtes l'heureux propriétaire d'une plaque non illustrée dans ces pages, n'hésitez pas à m'envoyer vos photos et autres infos à l'adresse suivante info@objets-du-mythe.be , je me ferai une joie de mettre à jour mon site.

L’art de l’émail est vieux comme le monde.
Depuis la plus haute antiquité, on l’utilise en Chine, en Inde, en Egypte et en Grèce pour décorer bijoux, vaisselle et objets du culte. De nombreuses pièces nous sont parvenues intactes.
Plus de 20 siècles plus tard, la technique de l’émail n’a pas sensiblement changé.
Bien sur, depuis l’industrialisation et la découverte de la technique de l’émaillage de l’acier au 19eme siècle, la technologie à évolué et ses applications sont devenues plus fonctionnelles : baignoire, cuisinières, échappements de voiture et mobilier métallique profitent de son recouvrement inaltérable.
Mais le grain de fantaisie subsiste dans les enseignes et les plaques publicitaires qui connaissent aujourd’hui leur heure de gloire sur les murs des collectionneurs.


Certaines sont cotées à l’argus et on y trouve de véritables petits bijoux.

L’émail est l’œuvre du feu.
A la base, du silice, du bore, du fluor. Puis le feu. Et c’est l’incroyable osmose.
La lave est brusquement refroidie. Elle éclate en mille paillettes, les frittes. Alchimie ou science ? Magie de l’art qui allie les deux. Magie du feu qui va ensuite permettre le mariage insensé du verre et du fer.
L’art de l’émaillage est une technique sur laquelle plane toujours l’esprit de Vulcain.
D’une cuisson à l’autre, une couleur ne sera jamais la même. On dit que même la lune joue des tours aux émailleurs.


Après un passage au four à 820° l’émail en fusion se combine avec le métal auquel il adhère pour former une couche uniforme et inaltérable. La dureté de l’émail se situe entre celle de l’acier et du diamant.
Après la couche de finition, les différentes couleurs de l’illustration sont appliquées en sérigraphie.
La dernière opération est la plus délicate. La durée de cuisson et l’intensité du four jouent à la dizaine de secondes et au degré près sur le résultat final.
Celui-ci n’est visible qu’une fois la plaque refroidie.

Extrait de « sous le signe du Feu » Emaillerie Belge – Thierry Smolderen
Brochure numérotée et tirée à 1000 exemplaires
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